Testez votre fatigue

Publié le 10 mars 2023

Le burn-out ressemble à un piège dans lequel le praticien tombe sans s’en rendre compte. La souffrance se manifeste très progressivement et de façon graduelle. Lorsqu’elle devient difficile à supporter et entraine des idées noires, la victime n’a alors plus de ressources physiques ni morales pour s’en sortir seule. Aussi, chacun de nous peut évaluer régulièrement son stade de pression, son stress et déterminer s’il y a danger ou pas, un danger qui ne dit pas son nom avant qu’il ne soit trop tard et que la vie ne bascule.

Les 10 signaux d’alerte

1 - Fatigue, troubles du sommeil
2 - Stress, anxiété, dépression
3 - Démotivation ou sensation d’ennui
4 - Irritabilité, agressivité, hypersensibilité
5 - Désorganisation au travail, troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration.
6 - Isolement social, repli sur soi, diminution de l’empathie
7 - Tension intérieure, tensions musculaires diffuses
8 - Oppression respiratoire, crampes
9 - Vertiges, céphalées
10 - Troubles gastro-intestinaux, anorexie, conduites addictives

Le test pour s'auto évaluer en moins de 3 minutes

Le test de Maslach, Maslach Burnout Inventory (MBI), élaboré en 1993 par la psychologue Christina Maslach, est l'outil de référence, désigné par l'Inserm, le plus utilisé à ce jour pour évaluer le burn-out. Il permet de mesurer le burn-out selon trois dimensions : l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation ou déshumanisation, l'inefficacité ou la diminution de l'accomplissement personnel. Répondre à ce test permet de connaître son niveau d'épuisement, mais ne remplace pas le diagnostic médical. Il a pour vocation de révéler un état ou un comportement donné. Il s'agit d'une première étape avant de se décider à consulter un médecin ou un psychologue.

Les 22 questions ci-dessous représentent des sentiments (ou des idées, des impressions) que l'on peut éprouver à propos de son travail. Pour chaque item, indiquez à quelle fréquence vous les avez ressentis au cours des derniers mois.

1/22

Je me sens émotionnellement vidé(e) par mon travail.

Je me sens à bout à la fin de ma journée de travail.

Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que j’ai à affronter une autre journée de travail.

Je peux comprendre facilement ce que mes patients ou collègues ressentent.

Je sens que je m’occupe de certains patients de façon impersonnelle, comme s’ils étaient des objets.

Travailler avec des gens tout au long de la journée me demande beaucoup d’efforts.

Je m’occupe très efficacement des problèmes de mes patients.

Je sens que je craque à cause de mon travail.

J’ai l’impression, à travers mon travail, d’avoir une influence positive sur les gens.

Je suis devenu(e) plus insensible aux gens depuis que j’ai ce travail.

Je crains que ce travail ne m’endurcisse émotionnellement.

Je me sens plein(e) d’énergie.

Je me sens frustré(e) par mon travail.

Je sens que je travaille « trop dur » dans mon travail.

Je ne me soucie pas vraiment de ce qui arrive à certains de mes patients ou collègues.

Travailler en contact direct avec les gens me stresse trop.

J’arrive facilement à créer une atmosphère détendue avec mes collègues.

Je me sens ragaillardi(e) lorsque dans mon travail, j’ai été proche de mes patients ou collègues

J’ai accompli beaucoup de choses qui en valent la peine dans ce travail.

Je me sens au bout du rouleau.

Dans mon travail, je traite les problèmes émotionnels très calmement.

J’ai l’impression que mes patients ou collègues me rendent responsable de certains de leurs problèmes.

Maslach, C., Susan E. Jackson (1981). The measurement of experienced burnout, Journal of occupational behaviour, Vol 2, 99-113

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