Comment
éviter les
mauvais
coups sur
les réseaux ?

L’utilisation des réseaux sociaux, pour partager des cas cliniques ou échanger sur des pratiques, ne doit pas vous faire oublier certaines règles et obligations, qu’il s’agisse du Code de déontologie, du Code de la santé publique… voire du bon sens !
Publié le 30 juin 2021
L’utilisation des réseaux sociaux, pour partager des cas cliniques ou échanger sur des pratiques, ne doit pas vous faire oublier certaines règles et obligations, qu’il s’agisse du Code de déontologie, du Code de la santé publique… voire du bon sens !

Séparez bien vie professionnelle et vie privée

Tracer une frontière nette entre ces deux sphères est le meilleur moyen d’éviter les dérives. Même si vos patients sont sympathiques, ne les acceptez pas comme amis virtuels sous peine de voir certains contenus exposés. Choisissez les paramètres de confidentialité les plus élevés pour protéger votre profil privé et créez une page ou un compte dédié pour communiquer sur vos activités médicales.

Soignez
les contenus
que vous publiez

La communication digitale est un levier pertinent pour améliorer l’information de vos patients. Avant de poster un contenu, demandez-vous toujours s’il sera utile à l’internaute. Présentation de vos activités, photos et visite virtuelle de votre cabinet, conseils pour une bonne hygiène dentaire, informations sur vos honoraires ou vos orientations professionnelles… Les possibilités sont nombreuses. Vous pouvez aussi utiliser les messageries des réseaux sociaux pour répondre aux questions qu’un patient se poserait avant ou après une intervention.

Restez vigilant

À la différence des réseaux sociaux fermés réservés aux professionnels de santé qui nécessitent de justifier votre statut, ceux ouverts au grand public doivent vous obliger à prendre davantage de précautions. L’instantanéité des échanges peut vous conduire à être moins vigilant sur le contenu des propos qui pourraient être tenus hors du lieu d’exercice.
Vous devez veiller à ce que vos communications sur les réseaux sociaux ne puissent pas s’apparenter à des avis d’expert. Pour les sollicitations sur des cas individuels ou particuliers, rappelez que rien ne remplace la consultation d’un médecin.

Ne diffusez pas d’informations sur vos patients


Sur les réseaux sociaux aussi, vous êtes tenu au secret médical !
Si vous mettez en ligne des photos ou des vidéos sur lesquelles des patients apparaissent, ils ne doivent pas être identifiables. Leurs visages doivent être floutés. Si vous décrivez un cas clinique, il est impératif de transposer les circonstances, lieux et, bien entendu, les identités des patients concernés. L’objectif ? Que ni eux, ni leur entourage ne soient susceptibles de les reconnaître. En cas de violation du secret médical, vous vous exposez à des sanctions pénales.

Respectez vos confrères

Gardez-vous de toute prise de parole dénigrante envers un confrère. Évitez également tout commentaire déplacé qui pourrait déconsidérer la profession (devoir de confraternité). Attention, même si l’acte a été commis en dehors de votre exercice professionnel mais en faisant usage de votre qualification ou de votre titre, vous pourriez devoir en répondre devant les juridictions disciplinaires. Enfin, si vous souhaitez citer vos confrères dans vos publications, les taguer en commentaire ou les identifier sur des photos, assurez-vous de recueillir en amont leur consentement.

Ce site utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité et mesurer l’audience. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies dans les conditions prévues par notre charte de confidentialité.
En savoir plus

Accepter Refuser